Paul Cleave, auteur de bestsellers internationaux, partage son temps entre la Nouvelle Zélande, où se situent tous ses récits, et l’Europe, où ne se situent aucun de ses récits. Ses ouvrages ont été traduits dans quinze langues. Détenteur du prix Ngaio Marsh en Nouvelle Zélande pour le meilleur roman policier, il est également lauréat du […]

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Paul Cleave, auteur de bestsellers internationaux, partage son temps entre la Nouvelle Zélande, où se situent tous ses récits, et l’Europe, où ne se situent aucun de ses récits. Ses ouvrages ont été traduits dans quinze langues. Détenteur du prix Ngaio Marsh en Nouvelle Zélande pour le meilleur roman policier, il est également lauréat du prix du Roman Policier de l’année au festival de Saint-Maur et nominé du prix Edgar et du prix Barry aux États-Unis, ainsi que du prix Ned Kelly en Australie. Entre deux romans il s’efforce de rallonger la liste des bientôt trente pays du monde dans lesquels il a lancé son Frisbee.

Five minutes alone est son dernier roman, dans lequel réapparaît le personnage principal de Cemetery Lace, Collecting Cooper et The laugherhouse. Paul travaille actuellement sur son 9ème roman dont la sortie est prévue en 2015.

Paul Cleave est né à Christchurch en Nouvelle-Zélande, en 1974. Il a travaillé comme prêteur sur gages pendant sept ans avant de se tourner totalement vers l’écriture. Il avait écrit son premier roman à 19 ans, et depuis ses premiers jours à l’école, a toujours voulu être un écrivain. Un employé modèle est son premier roman. Il a connu un succès international retentissant, se classant dès sa parution en tête des meilleures ventes en Allemagne, au Japon, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Rencontre avec l’écrivain…

Pourquoi écrire des polars ? 

J’ai grandi en regardant des films d’horreur et en lisant des romans d’épouvante. Ce que je continue à faire d’ailleurs. En fait, je voulais être un auteur d’épouvante mais j’ai découvert assez récemment que la pire horreur qui soit dans une vie c’est le crime. J’écris donc des polars. Tous mes livres prennent place à Christchurch, la ville où je vis. J’adore mon boulot et je suis content d’essayer d’amuser mes lecteurs avec mes histoires.

Pourquoi écrivez-vous ? 

Différentes choses me motivent, certaines sont basiques : payer mes factures. Écrire c’est mon boulot. J’aime aussi écrire car j’adore voir les histoires évoluer. Quand je commence un roman, je n’ai jamais la moindre idée de la façon dont il va évoluer, je ne connais pas sa fin, le déploiement de l’histoire est tout aussi excitant pour les lecteurs que pour moi finalement. Et puis, pour en finir avec mes motivations, je crois que j’ai toujours voulu faire ça, depuis que je suis tout petit. Au début je voulais écrire des romans d’épouvantes mais j’ai réalisé, voilà quelques années, qu’après avoir visionné un film de zombies ou de vampires, lorsque tu rentres chez toi, tu ne fermes pas ta porte à clé à double tours, effrayé, regardant sans cesse par-dessus tes épaules derrière toi pour vérifier que tu es bien seul. Tandis que si tu regardes un film qui met en scène un serial killer, c’est ce qui se passe. Quand j’écris des romans policiers, j’essaie de retransmettre tout ça.

Comment travaillez-vous ? 

Tout dépend de l’avancement de mes textes. Je peux passer des semaines, parfois des mois sans rien écrire car je ne suis pas sûr de ce que j’écris. Quand le livre avance bien, je peux écrire 12 ou 14 heures par jour sans m’arrêter, désespérant que l’histoire n’avance pas assez. J’ai un petit bureau chez moi, dédié à l’écriture où le soleil donne directement. Je mets la musique à fond, je me concentre et je me laisse aller.

Qu’est-ce qui fait votre succès ? 

J’ai certainement un traducteur qui écrit mieux que moi ! Pour être honnête, je ne sais pas. J’espère que je le saurai un jour. La vérité est que, à chaque sortie de livre, je ne suis pas seulement excité, je suis aussi effrayé dans l’attente du retour de mes lecteurs. J’adore écrire, mais j’ai un boulot qui a besoin d’un public. Un public qui sait très bien dire quand ça ne lui plaît pas.